Jean Fouquet
Jean Fouquet | |
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Jean Fouquet (Desetiletí od 1450) | |
Narození | 1420, 1425 nebo 1410 Tours |
Úmrtí | Desetiletí od 1480, 1478 nebo 1481 Tours |
Povolání | malíř, iluminátor, designér a ilustrátor |
Funkce | dvorní malíř |
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Jean (nebo Jehan) Fouquet (francouzská výslovnost: [fuke]; asi 1420, Tours – 1481, Tours) byl francouzský malíř a iluminátor. Jako mistr deskové malby a iluminace rukopisů a vynálezce portrétní miniatury je považován za jednoho z nejvýznamnějších malířů z období mezi pozdní gotikou a ranou renesancí. Byl prvním francouzským umělcem, který odcestoval do Itálie a na vlastní kůži zažil ranou italskou renesanci.
Málo je známo o jeho mládí a vzdělání. Ačkoli se dlouho předpokládalo, že byl učedníkem takzvaného Bedford Mastera z Paříže, nyní se předpokládá, že mohl studovat u mistra v Nantes, jehož díla byla dříve považována za raná díla Fouqueta. Někdy mezi lety 1445 a 1447 odcestoval do Itálie, kde se dostal pod vliv římských umělců Quattrocenta, jako byli Fra Angelico a Filarete. Během 50. let 14. století začal pracovat na francouzském dvoře, kde mezi své četné patrony počítal krále Karla VII. a jeho nástupce Ludvíka XI.
Dílo
Nejznámějším Fouquetovým dílem je votivní diptych z Melunu, který v pravé části zobrazuje kojící Madonu obklopenou cheruby a serafiny, vlevé části portrét donátora Etienna (Štěpána) Chevaliera se svým patronem sv. Štěpánem. Obraz byl v 18. století rozdělen, levá část je vystavena v berlínské Gemäldegalerie, madona v muzeu v Antverpách, z rámu se zachoval Fouquetův autoportrét s podpisem, který se nachází v Louvru.
- Etienne Chevalier a sv. Štěpán
- Madona s dítětem
- Pieta z Nouans
- Příjezd Karla V. do Paříže (Hodinky E. Chevaliera)
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Pietà de Nouans. Peint par Jean Fouquet, vers 1460-1465. Bois (noyer). Nouans-les-Fontaines (Indre-et-Loire), église paroissiale BnF / Patrick Lorette.
Cet extraodinaire tableau est le seul rescapé d'un genre que Fouquet dut pratiquer maintes fois, celui des grands retables d'église : on y voit ici un donateur en prière, un ecclésiastique dont nous ignorons l'identité. Ce dernier est introduit dans la scène de la Passion par un saint, que l'on peut identifier comme saint Jacques grâce à son bourdon de pèlerin et son costume rustique. Après avoir été détaché de la Croix, le Christ est posé par Joseph d'Arimathie et Nicomède sur les genoux de la Vierge. Au premier plan gisent les instruments de la Passion.
Il s'agit à la fois d'une "Pietà", et d'une "Descente de Croix" car la Vierge adossée à la poutre dressée, ne tient pas, seule et contrairement à la tradition, le Christ qui se trouve en partie dans les bras de Joseph d'Arimathie, en partie sur ses genoux, entouré de nombreux personnages.
Une des choses les plus curieuses dans ce tableau est l'absence totale de violence qui en émane. La plaie au flanc du Christ est pratiquement "cautérisée", pas une goutte de sang n'en perle, pas plus qu'il n'en coule de sa dextre alanguie. Par ailleurs, La Vierge est, comme chez Michel-Ange d'une étonnante jeunesse. Pas de signe de souffrance exagérée. Des yeux rougis de larmes, pas plus. Nous sommes donc à des années lumières et à l'opposé de l'hyperréalisme théâtralisé du baroque qui suivra la contre-réforme. Les personnages échappent aussi à toute caricature "sémitique" déjà en vogue à l'époque et présentent, non des têtes de "juifs" selon les "critères" racistes, mais de bonnes trognes tourangelles. Tout dans cette scène qui devrait être éprouvante est, contrairement à la logique théologique, d'une douceur extrême. Les mains de la vierge, situées au premier tiers du tableau (au deuxième tiers, celles du donateur), expriment, dans leur tétanisation, toute la douleur contenue malgré le fait qu'elles sont "mal peintes". La tentative de Fouquet ou de son compagnon dans son projet "expressionniste" serait vouée à l'échec, à moins que, le retable étant fait pour être vu de loin, il ait, à dessein, accentué et forcé le trait de ces mains pour le rendre plus efficace. Les autres mains, en revanche, exonérées de toute utilité dramatique, abandonnées, sont, elles, tout à fait " présentables". Il est à noter que ces personnages sont, malgré la rigueur du sujet, d'une sensualité quasi "botticellienne".Charles V's entry into Paris Grandes Chroniques de France, illuminated by Jean Fouquet, Tours, around 1455-1460 Paris, BnF, Manuscripts Department, French 6465, fol. 417 (Book of Charles V) After being crowned in Reims on May 19, 1364, Charles V the Wise triumphantly entered Paris through the Porte Saint-Denis.
Étienne Chevalier (gest. 1474)