Intérieur de l'église Saint-Sulpice, 6ème arrondissement, Paris. PH2290(4)

Ratel, Stanislas (Paris, 20–03–1824 - Saint-Hilaire-le-Châtel, 30–08–1904), photographe

Lieu(x) d'exécution / réalisation: Paris

   Hauteur : 20.6 cm
   Largeur : 14.9 cm

Dimensions - Montage ancien:

   Hauteur : 32 cm
   Largeur : 26 cm

Dimensions - Sous-verre:

   Hauteur : 32 cm
   Largeur : 26.2 cm

Dimensions - Cadre:

   Hauteur : 37.5 cm
   Largeur : 32 cm
   Profondeur : 2 cm

Poinçon - Sur la plaque, en haut à droite, poinçon : "30" Inscription - Au verso de l'ancien montage, inscription manuscrite au crayon : "Saint-Sulpice (Paris) par / CHOISELAT-CERTES / mariage RATEL du 26 Octobre 1850". Tampon - Au verso de l'ancien montage, tampon ovale à l'encre bleue en bas à droite : "COLLECTION / G.GIMON / PHOTOGRAPHIQUE".

Intérieur de l'église Saint-Sulpice. De grandes arcades en plein cintre, encadrées de pilastres corinthiens cannelés, rythment l'intérieur de l'église construite aux XVIIe et XVIIIe siècles. Aux piliers du choeur sont adossées des statues d'apôtres, sculptées par Bouchardon. La balustrade fermant l'entrée du choeur est un témoignage de la décoration d'Oppenord. On aperçoit la chaire, à droite, dessinée en 1789 par Quatremère de Quincy et, dans le fond de la chapelle de l'abside, la Vierge portant l'Enfant Jésus, de Pigalle. Le bleu des vitraux correspond au long temps de pose qui provoque une solarisation. Les filins des lustres sont légèrement flous en raison du long temps de pose. Vu prise probablement lors du mariage de Stanislas Ratel avec Marie-Ange-Zoé Choiselat, célébré le 26/8/1850 dans cette église. Commentaire historique:

Les vues d'intérieur sont excessivement rare pour les daguerréotypes car cette technique demandait une très grande luminosité. La couleur bleue des vitraux est due à un effet de solarisation. Cet effet était considéré à l'époque comme un défaut technique bien qu'ici il apporte une note esthétique. C'est dans cette église que l'ingénieur Ratel épousa la soeur du chimiste Charles Choiselat, Marie Ange Zoé Choiselat, le 26 octobre 1850. La famille a apporté la correction. Mais il s'agit peut-être d'un exploit photographique réalisé entre 1843 et 1845 dates qui correspondent au moment où Choiselat et Ratel ont réalisé leurs plus beaux daguerréotypes.

Date d’acquisition: 01–05–1987