Premier monastere des Ursulines de Quebec - 1840

Autor:

Photographie: Patrick Altman, Premier monastère des Ursulines de Québec - 1840, huile sur toile de Joseph Légaré, Musée des Ursulines de Québec.

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Zdroj:

Wikimedia Commons

Formát:

960 x 737 Pixel (134741 Bytes)

Popis:

Premier monastère des Ursulines de Québec - 1840, huile sur toile de Joseph Légaré, Musée des Ursulines de Québec.

Les Ursulines entrent à leur nouveau monastère

« C’est le 1er août 1639 que les premières Ursulines débarquent à Québec. Elles installent aussitôt leur école dans une petite maison située en basse-ville, au coin des rues Saint-Pierre et Notre-Dame. En 1642, elles déménagent en haute-ville, dans le monastère qu’elles quitteront bientôt après 375 ans de résidence. Laissons Pierre-Georges Roy nous raconter cette entrée à leur nouveau monastère:

«Le jour de la Présentation de la Sainte Vierge, 21 novembre 1642, les Ursulines quittaient leur Louvre de la basse-ville pour prendre possession de leur premier monastère. Elles s’étaient préparées à cette entrée par un jeûne rigoureux. Le 21 novembre 1642, donc, presque au lever du soleil, les Ursulines, précédées du Père Vimont, supérieur des Jésuites, et de M. Faulx, leur chapelain, avec leurs petites séminaristes sauvages, gravissaient la côte La Montagne pour se rendre chez elles. Réunies dans l’étroite chapelle du nouveau monastère, elles assistèrent à une grand’messe d'actions de grâces pendant laquelle elles communièrent. Au cours de la messe, on chanta des hymnes en français et en langue sauvage. Que de prières ferventes et que d’aspirations de gratitude s’élancèrent du cœur vers le ciel en ce jour, dit le Récit. Les Ursulines venaient de laisser une triste maison. Leur nouveau monastère était vaste, solide, bien aéré, mais il n’était pas entièrement terminé. Pendant plusieurs mois, les religieuses eurent à accepter des incommodités de toutes sortes dans leur nouvelle demeure. Les planchers de bas, seuls, étaient terminés et les cloisons n’étaient pas faites partout. Les planchers de haut consistaient en madriers posés sur des poutres. Pas un poêle dans toute la maison sinon celui de la cuisine. On réchauffait tant bien que mal le vaste édifice avec le feu des cheminées, ce qui était loin d’être suffisant. Pendant tout l’hiver de 1642-1643, Mères et élèves couchèrent dans des coffres de bois, garnis à l’intérieur de serge ou de drap. Elles se prémunissaient ainsi contre le froid.» » – Société historique de Québec - Tiré de Pierre-Georges Roy, «À travers l’histoire des Ursulines de Québec», 1939, p. 21.

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